Les lectures mangas de la semaine S11E21

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Hello la compagnie, les reviews manga sont prêtes comme (presque) d'habitude !! Je vous propose quatre lancements et trois suites pour cette fois ! On va démarrer fort avec #AoAshi qui inaugure le catalogue #Mangetsu (au passage on rappel que Karim BENZEMA est enfin de retour en équipe de France et ça on aime) !! On parle de #TheVoicesOfADistantStar chez #Pika avec deux auteurs en feu ! Retour le temps d'un tome de la golden pair avec #DeathNoteShortsStories chez #Kana. Puis l'on terminera les lancements avec #Insomniaque chez #Soleil ! Côté suites, #BattleGameIn5Seconds chez #DokiDoki, la suite de #BlueGiantSupreme chez #Glénat et le petit kiffe du dernier #BlueExorcist tout chaud chez #Kazé !

 

"Ao Ashi" Vol.1&2, de Yugo KOBAYASHI, chez Mangetsu. 

C'est vrai qu'on en avait pas eu dernièrement et là, voilà que deux titres sur le football débarquent presque coup sur coup. Celui qui nous intéresse aujourd'hui c'est Ao Ashi et c'est peut-être le plus important des deux, puisque celui-ci va servir de porte drapeau aux éditions Mangetsu qui font leurs premiers pas sur le marché français ! Je rappel que le titre de Yugo KOBAYASHI est en cours de parution au Japon avec pour l'heure pas moins de 24 tomes. L'on va faire connaissance avec Ashito dont les talents footballistiques font l’unanimité dans sa bourgade. Il en va moins pour son caractère trop impulsif et tête brûlée qui lui joue des tours. Il a cependant la chance d'être repéré par un recruteur qui lui propose d'effectuer une détection pour la prestigieuse équipe U18 du FC Tokyo Esperion. C'est avec l'insouciance qui le caractérise que se dernier va découvrir le monde pro du football, mais aussi et surtout qu'il s'agit d'un univers qui est aussi cruel qu'il ne regorge de talent! Clairement cela m'avait manqué, étant fan de foot, bercé par Captain Tsubasa (chez Glénat)...nous n'avons pas eu depuis un bon moment de manga "foot" vraiment potable, je me demande si le dernier ce n'est pas Angel Voice (chez Kana) ?! Pour dire que ça remonte pas mal déjà...Pour autant, j'avais quelques appréhension sur le titre, peur de ne voir qu'un énième titre du genre sans grande saveur et bien, j'ai rapidement été pris par ma lecture, principalement grâce au personnage d'Ashito qui possède tous les traits de caractère "shonen", mais qui parvient à tirer son épingle du jeu par des aspects que j'apprécie, la persévérance, le côté naïf, la soif d'apprendre et qui ne semble pas ici "surjoué". Un héros qui ne manque pas de charisme et une galerie qui s'étoffe rapidement avec d'autres personnages qui en jettent pas mal (même si ne connaissant pas la suite, je ne sais pas trop quel sera la durée de vie de ses derniers). On remarque par ailleurs que le titre s'intéressent au sport, mais pas de manière aussi basique que sur certain autres titres du genre. En effet, le mangaka met bien en avait l'aspect tactique du jeu, trop souvent peu mis en avant, ainsi que ce que l'on appel l'intelligence footballistique. Si beaucoup pense qu'il suffit de taper dans la baballe et la mettre dans le but adverse, dans le détail on va tout de même plus loin que ça. En outre, on s'intéresse aussi à ce qui entoure ce sport et le monde pro, ce qui est une première j'ai l'impression puisque majoritairement il s'agit généralement de match en équipe scolaire et rarement plus. Alors, je ne lis pas les scans, je ne sais donc pas vraiment comment le titre évolue par la suite, mais les deux premiers volumes m'ont fait une très bonne impression et c'est ce qu'il en ressort. Après, peut-être que je me plante et que la suite sera plus "calibrée" comme nous en avons l'habitude, mais je trouverais cela vraiment dommage. J'espère que le titre gardera ce côté là et qu'on étoffera avec de la tranche de vie, car on serait vraiment sur un hit dans son genre. Parlons rapidement de la partie graphique, le trait de l'auteur est assez marqué, plein de caractère, il y a un gros travail sur les expressions notamment. Le découpage fait aussi le job, avec des matchs bien mis en scène, c'est fluide, on sent l'énergie, non, vraiment c'est pas mal du tout. Côté édition, j'ai scruté ce premier volume (forcément puisque c'est les débuts de l'éditeur) et je n'ai rien trouvé de particulier à redire. C'est dans les standards, bon papier, bonne impression, l'éditeur travail avec le Black Studio qui continue de faire du bon boulot encore et encore. Propre !

 

Scénario : 4.5/5

Graphisme : 4.5/5

Ma note : 9/10

 

Le manga de foot qu'il nous manquait, tout simplement ! En dehors des valeurs véhiculé habituellement, le titre s'intéresse beaucoup plus à l'aspect tactique, mental et aussi ce qui entoure ce sport. Un plus qui n'est pas négligeable et qui permet d'accrocher directement le lecteur ! C'est validé !

 

"Blue Giant Suprême" Vol.3&4, de Shinichi ISHIZUKA, chez Glénat.

Je ne sais pas vraiment à quel moment j'ai perdu toute objectivité sur ce titre qu'est Blue Giant Supreme ?! Je pense même que c'était déjà durant la première saison du manga d'ISHIZUKA, en tout cas, une fois de plus, j'ai grandement été séduit par les chapitres proposés. Dai désormais accompagné d'Hannah, va tenter de monter sur pied un groupe et donc de mettre la main sur un pianiste, mais aussi un batteur. C'est là qu'entre en scène le polonais Bruno et #Cocorico, Raphael le batteur ! Une rencontre qui va faire des étincelles, mais qui accouchera peut-être d'un groupe hors du commun ! Le schéma pourrait peut-être s'apparenter à celui de la première saison, avec la formation d'un groupe et de tout ce que cela implique, pour autant, je n'ai pas eu l'impression durant la lecture de tomber sur du réchauffé. En effet, le mangaka à bien conscience qu'il faut varier les plaisirs et y parvient de manière efficace. Alors oui, le titre peut donner l'impression d'être vide car les phases sans dialogues sont plus présentes que la normale. Reste que c'est essentiellement des passages axés sur la musique et je trouve que l'auteur sait parfaitement bien faire ressentir les choses aux lecteurs et transmettre sans pour autant avoir besoin de l'appuie des dialogues. C'est l'un des titres que je trouve le plus riche en émotions et perso, je vous recommande de vous mettre en fond les quelques morceaux de jazz cités durant la lecture, effet garanti. 

 

Scénario : 5/5

Graphisme : 5/5

Ma note : 10/10

 

Le titre continue de chambouler mon palpitant à chaque nouvelle lecture ! ISHIZUKA qui parvient à transmettre les émotions juste à l'aide de son crayon ! 

 

 

"The voices of a distant star" OS, de SHINKAI & SAHARA, chez Pika.

 

Comment vous dire, revoir le nom de Mizu SAHARA (My Girl, Le chant des souliers rouges chez Kazé) resurgir en France me fait tellement plaisir ! Qu'est-ce que j'adore cette mangaka !! Alors, je ne vous explique pas ma joie lorsque j'ai vu qu'en plus d'être une nouvelle fois publié, elle sera accompagné par un autre grand nom, celui de Makoto SHINKAI (Your Name, Les enfants du temps). Une collaboration inespéré et qui j'en était certain allait faire des merveille sur ce one-shot The Voices of a distant star ! en 2047, Mikako une lycéenne est enrôlé dans la flotte spatiale et quitte la Terre pour explorer l'univers. De son côté Noboru dont elle était très proche continue sa vie d'étudiant en attendant son retour. Les deux adolescents ont alors pour seul moyen de communications les messages, problèmes plus la jeune fille s'éloigne, plus long est le temps de transmissions...les sentiments seront-ils suffisamment forts pour passer outre le temps et la distance ?! Alors l'histoire est belle, c'est écrit avec justesse d'un bout à l'autre et ça joue merveilleusement bien avec les sentiments. Deux amoureux séparés par la Terre et l'espace, seront-ils capable de tenir le coup ? La réponse en toute façon de tome. Quoi qu'il en soit, on reconnait d'une part la patte de SHINKAI et son talent pour pondre des histoires vraiment bluffantes, mais on retrouve aussi celle de SAHARA et sa capacité à transmettre les émotions avec ses dessins et retranscrire toujours avec énormément de justesse les choses. Un récit, fort, intense et qui fait plus que bien le job. Validé complètement ! 

 

Scénario : 4.5/5

Graphisme : 5/5

Ma note : 9.5/10

 

Quand deux prodiges se rencontrent, cela donne ce genre de one-shot. La valse des sentiments et la transmissions de ces derniers avec intensité, c'est beau et fort !

 

"Death Note : short stories" OS, de OHBA & OBATA, chez Kana.

 

C'était prévisible, depuis la short story publié l'année dernière, il allait forcément y avoir à un moment ou un autre un recueil qui sortirait en France rassemblant les quelques retours aux sources opérés par la golden pair OHBA/OBATA ! C'est en ce mois de mai que les éditions Kana passent à l'attaque et nous propose Death Note : Short Stories qui sera composé de trois histoires inédites, deux nouvelles sur L et quelques gags en quatre cases. On démarre avec C Kira daté de 2008, proposant de démontrer que n'importe qui n'aurait pas été en mesure d'utiliser aussi bien que Kira le fameux Death Note. La fin est plutôt abrupte, mais l'histoire reste plutôt pas mal et offre un bon complément. A Kira lui fait plus ou moins office de suite directe, daté de 2020 ce chapitre nous montre une toute autre façon de ce servir de cahier de la mort. C'est bien ficelé, plutôt intelligent, avec un fond de vérité sur la société actuelle et surtout une fin dont Ryuk sort une fois de plus gagnant. Plusieurs gags en format strip sont ensuite proposés, rien de fifou, viennent ensuite deux très courte nouvelles sur L, déjà disponible et pas forcément ouf non plus. On termine avec Taro Kagami, une histoire de 2003, qui part sur quelques choses d'assez différent, des personnages nettement plus jeune, peut-être plus innocents. On notera l'apparition de la gomme qui permet d'effacer ce que l'on a écrit dans le cahier et donc potentiellement de faire revivre les morts. Perso, c'était too much, je suis bien content que cette idée ne soit jamais intervenue dans la série mère. Au final, c'est avec plaisir que l'on se replonge dans cet univers, si j'en avais le temps j'aurais surement relu Death Note dans la foulée. Après, individuellement, difficile de vous dire qu'il s'agit d'un indispensable, sauf pour les fans. 

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 4/5

Ma note : 7/10

 

Instant nostalgie qui fait plaisir sur la forme, mais sur le fond, rien de très indispensable (sauf pour être par la patte graphique d'OBATA). Vraiment pour les fans. 

 

 

"Battle game in 5 seconds" Vol.13&14, de MIYAKO & HARAWATA, chez Doki Doki.

 

Mon histoire avec Battle Game in 5 Seconds n'aura décidément pas été de tout repos d'un bout à l'autre. J'ai su voir les qualités du titres, les mangakas ont su gommer quelques défauts, pour autant les deux derniers opus m'avait laissé une impression mitigé. Cela est d'ailleurs confirmé avec les deux tomes du jour, puisqu'ils suivent le même mouvement. En effet, j'ai l'impression que tout doucement, les auteurs commencent à s'embourber dans leurs histoire, la faire durer, mais aussi et surtout trop vouloir apporter d'explications et rendre le récit "intelligent" à tout prix. Le tome treize prend essentiellement place dans le désastre, bon, je suis un peu plus clément au final sur cette phase (même si par moment too much), car j'ai le sentiment que cela peut amener à faire avancer les choses puisqu'elle implique directement les observateurs. C'est plutôt le dernier tome en date (le 14) qui m'a fait un peu tiquer, avec un tome entièrement centré sur l'extérieur et un affrontement qui s'étale plus que la normale pour finalement pas grand chose. On ressent clairement pendant la lecture que les auteurs veulent tirer sur la cordes, ce qui est un peu dommage, mais surtout on ressent le côté qui veut tout expliquer et se donner des airs. Non seulement le lecteurs en noyé dans des dialogues sans fin, mais surtout on en fait trop en voulant donner du "j'ai un coup d'avance sur toi qui croyait en avoir un sur moi, mais en fait je me suis fait avoir tu avais deux coups d'avance, ah non, finalement moi j'en avais trois.....". C'est typiquement le genre de point qui peut rapidement gâcher la lecture et j'avoue que j'étais moins à l'aise sur le quatorzième opus. 

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 4/5

Ma note : 7/10

 

Deux nouveaux tomes qui confirment que le manga commence peut-être à trop s'étirer. On retrouve toujours les qualités propre à la série, mais plusieurs points viennent tout doucement nous titiller désormais...attention. 

 

"Insomniaques" Vol.1, de Makoto OJIRO, chez Soleil.

 

Alors que La jeune fille du temple aux chats à trouvé sa conclusion dernièrement, les éditions Soleil n'abandonnent pas pour autant Makoto OJIRO et proposent sa dernière série en date Insomniaques. Un titre en cours de parution au Japon et qui compte dores et déjà six volumes ! L'autrice nous propose de faire connaissance avec deux adolescents qui par un total hasard vont découvrir qu'ils souffrent du même trouble, ils sont insomniaques. Soulagement et confidences entre les deux qui vont rapidement devenir quasiment inséparable et partager leurs expériences et vie en totale décalage avec les autres. Un sujet intéressant et qui est plus répandu qu'on ne le croit (un truc genre 20% des français), c'est donc pas mal de voir un manga se pencher dessus, quand bien même l'histoire s'y intéresse plus d'un point de vue social que scientifique. Les personnages sont plutôt attachants et l'on découvre que chacun à sa propre façon de vivre avec son insomnie. Bien évidemment, cela donne carte blanche à la mangaka pour pouvoir offrir de beaux moments de contemplations, des planches vraiment très belles de nuits, un manga plein de douceur et par lequel on se laisse finalement porté d'un bout à l'autre. La crainte que j'ai, c'est peut-être le manque d'enjeux et j'ai peur que sur la durée le titre manque de pep's pour vraiment me tenir éveillé. Affaire à suivre !

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 6.5/10

 

Met en avant un trouble dont on ne parle pas assez et le fait de façon douce par le prisme de deux adolescents. C'est plein de mignonnerie et plusieurs visuels valent le coup d’œil. Il faudra confirmer sur la durée. 

 

"Blue Exorcist" Vol.26 de Kazue KATO, chez Kazé.

 

C'est l'un des shonen que j'affectionne le plus, je redoute d'ailleurs fortement la fin, puisque je le répète Kazue KATO est vraiment une mangaka formidable et talentueuse. Cette review sera plutôt courte, principalement car le tome est très très très axé action, avec un combat prévisible (et inévitable) entre Rin et Yukio, les deux frères (mais aussi entre les deux entités que sont Satan et Lucifer). Un combat sur plusieurs plans et avec une certaine symbolique, qui déborde d'émotions quand on voit le chemin parcouru et les dernières révélations en date. L'arc narratif en cours devrait toucher à sa fin, alors que l'on devrait désormais entrer dans le sprint final du manga. Un tome très réussi graphiquement parlant, comme souvent, mais une mention très spéciale pour l'autrice qui met les petits plats dans les grands pour offrir un maximum d'espace à ce combat et le mettre en valeur. De belles chorégraphie, des planches qui claquent et un rendu d'émotions toujours plus vrai que nature ! 

 

Scénario : 3.5/5

Graphismes : 5/5

Ma note : 8.5/10

 

Un tome qui fait retomber la pression au travers d'un combat intense entre les deux frères. Une page se tourne et l'on va désormais surement attaquer la phase finale du manga. 

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