Chronique : Embalming Vol.1

Embalming-1.jpgAprès le classique qu’est « Kenshin, le vagabond », Nobuhiro Watsuki a du mal à recréer une série à succès. La question que tout le monde se pose est « Est-ce que Embalming remonte le niveau ? ».

 

Voilà un choix étrange, mais très original que cette réinterprétation libre de l’histoire de Frankenstein. Attention !  Quand l’auteur parle de réinterprétation libre, c’est tout de même extrêmement libre, qu’on soit bien d’accord.

 

L’histoire crée par Watsuki est originale et tient la route. L’auteur mélange habilement ses éléments et introduit de temps en temps des détails de l’histoire originale. Il ne manque pas de faire beaucoup de zones d’ombres et de nous éclairer sur les points essentiels pour continuer à avancer.

 

Si l’on peut émettre une critique à l’encontre de l’histoire, c’est surtout sur le côté prévisible des évènements. Difficile de vraiment prendre du plaisir quand tout le suspens tombe à plat.

 

Pour les graphismes, c’est beau, tout à fait dans le style de l’auteur, personnages au design différent, décors fouillés et même « expérimentales » (outils de travail) par moment.

 

Concernant l’édition Kazé rend un manga correct. Une couverture avec effet glacé, illustration encouleurs et l’intégralité des notes de l’auteur. En revanche, quelques coquilles sont à noter.

 

Au final, nous retrouvons dans Embalming du bon et du moins bon et c’est un peu le problème de l’auteur depuis sa série phare. Encore une fois un manga qui peine à décoller malgré quelques bonnes choses.

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