Chronique : Ikigami Vol.1

Type : Seinen
Auteurs : Motorô MASE

Editeur : Kazé
Prix de vente : 7.95€
Nombre de tomes France : 8 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  8 (en cours)
Date de parution : 29 janvier 2009

Pitch :

Dans ce premier tome, on découvre les rouages de l'administration entourant l'Ikigami, ainsi que la théorie politique derrière la Loi de Prospérité Nationale. Les deux victimes de la Loi sont un jeune homme qui tente doucement de se relever après des années de brimades à l'école, et un chanteur de pop qui a abandonné ce qui comptait le pour lui dans l'espoir d'atteindre la gloire plus vite.

Chronique :

Un manga qui pose une seule question « Que feriez-vous s’il ne vous restait que 24 heures à vivre ? »

L’auteur découpe son récit en deux parties à savoir, les histoires nous montrant les dernières heures des « condamnés » et parallèlement avec Fujimoto le fonctionnement de cette organisation. Il est clair que chaque lecteur en fermant ce tome sera tenté de se mettre dans la situation et de se demander ce qu’il fera s’il recevait l’Ikigami. De plus, plusieurs questions viennent à l’esprit après la lecture de ce tome, une société pareille fonctionnerait-elle ? Est-ce que ce ne serait pas une « politique de la peur », jouant ainsi sur la peur de recevoir l’Ikigami? Est-ce que la population serait favorable à ce genre de méthode ou au contraire y aurait-il un soulèvement face à un tel traitement ? Ce n’est vraiment pas évident et il appartient à chacun de se faire son avis sur un tel gouvernement. C’est l’occasion d’exploiter plusieurs scénarios, plusieurs réactions, chacune humaine et réaliste. L’auteur fait son maximum, afin de fournir au lecteur des histoires aussi réaliste que possible au point que l’on pourrait s’identifier aux personnages.

Il faut admettre que les dessins suivent aussi et que les graphismes transpirent d’émotions. L’action ce découpe parfaitement bien et aide grandement à entrer dans l’histoire.

Petit mot sur l’édition fournit par Kazé d’une bonne qualité, avec couverture a effet glacé. On bénéficie, en fin de tome d’une postface menée par Josselin Moneyron.

Comme dit plus haut, Ikigami est assurément un manga choc. Il est presque impossible de ne pas tomber sous le charme de ce manga et donc on dit « Merci Kazé (ou Asuka) ! ».