Chronique : In the name of Beauty (one-shot)

http://www.manga-sanctuary.com/couvertures/big/in-the-name-of-beauty-manga-volume-1-simple-41929.jpgType : Yaoi
Auteurs : Modoru MOTONI

Editeur : Asuka
Prix de vente : 7.50€
Nombre de tomes France : 1 (terminé)
Nombre de tomes Japon :  1 (terminé)
Date de parution : 17 mars 2011

 

Pitch :

 

 Histoires d'amour furtives, passions exacerbées et destinées brisées composent les couleurs de ce recueil où l'Amour, qu'il soit platonique ou charnel se ressent dans le moindre frémissement des sens. Les héros tragiques de ces fables érotiques ont tous en commun de ne jamais laisser le vulgaire ternir leurs sentiments et chacun de leurs actes a pour ambition la Beauté dans ce qu'elle a de plus parfait, quelles qu'en soient les conséquences… Inédit : 43 pages jamais prépubliées.


Chronique :

 

Après nous avoir servi une œuvre telle que « Dog Style », on ne peut s’attendre qu’à un deuxième titre de qualité de la part de Modoru Motoni. Est-ce réellement le cas ?

 

In the name of beauty est un recueil de plusieurs histoires mettant en scène des personnages toujours différents. Et comme son nom l’indique, l’accent est mis majoritairement sur l’esthétique des personnages, mais également sur leur état mental et psychologique.

 

Si, dans Dog Style, l’intrigue avançait rapidement, le rythme de sa deuxième série est bien plus lent… même trop lent. On est loin des lycéens tumultueux et fougueux ! Ici, les protagonistes se tournent autour encore et encore, et l’ambiance « à l’eau de rose » de certaines histoires en devient presque agaçante. L’atmosphère générale du recueil est assez étrange. En effet, plusieurs effets de dialogue, de trame ou de scénario rendent l’ambiance dérangeante, malsaine, voire « glauque ».

Heureusement que les 2 dernières histoires se montrent un peu plus vivantes et originale, et l’ambiance un peu moins pesante.

 

Malgré cela, les graphismes sont toujours aussi sculptés et raffinés. Un apparent souci du détail s’échappe de ses traits et de ses cadrages.

 

Les scènes de sexe sont plutôt peu présentes, contrairement à sa précédente œuvre. Quelques chastes baisers clôturent la majorité des histoires.

 

En bonus, à la fin du volume, Modoru Motoni nous propose une histoire manuscrite et inédite de ses personnages Hisu et Natsu, que l’on retrouve dans le 4e chapitre.

 

Pour résumer, Modoru Motoni s’est engagée dans un virage à 180°. Loin des scènes de sexe à tout va et d’un scénario léger de Dog Style, l’auteure a décidé de mettre l’accent sur ses dialogues et son histoire plutôt que sur l’érotisme. Un changement qui surprend de façon très désagréable si l’on s’attend à un second Dog Style.

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