Chronique : Kiss of Rose Princess Vol.1

Type : Shojo
Auteurs : Aya SHOUOTO

Editeur : Soleil Manga
Prix de vente : 7.95€
Nombre de tomes France : 2 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  7 (en cours)
Date de parution : 20 juillet 2011

Pitch :

 Le père d’Anice Yamamoto a confié à sa fille, encore enfant, un collier ras du cou en forme de rose supposé la tenir éloignée d’une malédiction. Finalement, une drôle de créature va le lui retirer et s’enfuir, laissant derrière elle une simple carte rouge. En embrassant cette carte, Kaede, son camarade et rival, lui fait serment d’allégeance... contre son gré. Anice est la princesse des roses, liées aux quatre cartes représentant chacune l’un de ses chevaliers... et camarade de lycée. Chacun doté d’un pouvoir, ils vont devoir obéir à Anice... qu’ils le veuillent ou non ! 

Chronique :

Ce premier volume démarre en douceur avec une base assez solide : l’héroïne, Anis, finit par perdre son collier et découvre sa « malédiction ». Ce tome dresse essentiellement un portrait de chaque personnage par chapitre, permettant aussi de découvrir leur pouvoir. Car oui, chaque chevalier est doué dans un domaine en particulier. Ne vous attendez pas donc à une histoire profonde dès le début, même si l’intrigue du collier persiste. Côté humour, certains passages demeurent sympathiques, et on se surprend à sourire. D’autres néanmoins ne manqueront pas de vous faire rire pour de bon.

Niveau personnalités, on retrouve des stéréotypes : le « mauvais » garçon, l’imbu de sa personne, le shouta (un lycéen qui fait très enfant), et le taciturne. On en découvre un peu sur chaque personnage, mais seulement de quoi se faire une idée globale. Certains pourront plaire, d’autres seront sûrement mal-aimés selon les goûts de chacun. Quant à l’héroïne, elle semble avoir du caractère, mais là encore, difficile de vraiment l’affirmer sur un seul tome.

Concernant le dessin, on peut trouver un peu rebutant de constater que le cou et la tête de Anis ne sont pas proportionnés, mais ce n’est qu’un détail, car les autres personnages ne semblent pas avoir ce défaut. Les expressions sont plus ou moins bien faîtes, et les trames d’actions sont assez claires, ce qui permettra au lecteur de se retrouver facilement. Les quatre beaux garçons sont quant à eux, il faut l’avouer, vraiment bien faits, comme si l’auteure avait surtout voulu mettre l’accent sur eux. Bref, un dessin très agréable et soigné pour un premier tome.

Par ce démarrage, Aya SHOUOTO plante donc ici un décor purement réservé aux filles. Difficile effectivement de se dire qu’une série avec un début pareil pourra plaire aux garçons (mais peut-être y aura-t-il des exceptions).